Marie protège un enfant de six ans

 
 

Henriette était encore une petite fille lorsqu’elle décida de renoncer à sa religion protestante pour se faire catholique. Les craintes que l’on avait témoignées en présence d’Henriette Gilson, de Québec, sur la validité du baptême qui lui avait été conféré par un ministre protestant, étaient pour sa tendre piété, un sujet de constante préoccupation. Vers l’âge de dix ans se trouvant en vacances à la campagne, elle s’amusait un jour à arroser les fleurs d’un parterre. Ayant voulu prendre de l’eau dans un puits avec un sabot, la pesanteur de cet objet la fit glisser sur la margelle qui était humide. En se sentant tomber, la première pensée qui lui vint à l’esprit fut l’incertitude de son baptême : « Bonne Sainte Vierge, s’écria-t-elle, sauvez-moi, je ne suis point baptisée. » Au même instant elle sentit comme une main invisible qui la soulevait hors de l’eau. Les personnes accourues à son secours la trouvèrent sans connaissance flottant à la surface du puits. Cette protection de Marie, lui parue aussi évidente que si la sainte Vierge lui eût apparu en personne. 

 
 

 

Sources: 

-L’abbé Henri-Raymond Casgrain, Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec

-Frère Ernest-Béatrix, mariste, Histoires canadiennes, la Vierge Marie, deuxième édition, pages 124 et 125

 

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